WEBP : Le poids plume
- Laurent Desfonds
- 4 juin
- 2 min de lecture

Développé par Google en 2010, le WEBP a mis du temps à s’imposer. Les débuts ont été timides : seuls Chrome et Chromium le prenaient en charge, puis petit à petit, les autres navigateurs ont suivi. Il aura fallu près de 10 ans pour qu’il devienne un standard sérieux du web.
Aujourd’hui, la plupart des CMS comme WordPress, Wix ou Shopify convertissent même vos images JPG/PNG automatiquement en WEBP pour accélérer le chargement des pages.
Pourquoi ce succès tardif ?
Parce que le .WEBP est plus efficace que le JPG, sur presque tous les plans :
✔️ Compression plus intelligente
✔️ Taille de fichier réduite jusqu’à 30% pour une qualité équivalente
✔️ Gestion de la transparence (comme un PNG)
✔️ Et même la possibilité d’images animées (comme un GIF)
En bref : un format polyvalent, pensé pour le web moderne.
Mais alors, pourquoi ne pas l’utiliser partout ?
Parce qu’il a une faiblesse majeure :
🚫 Il ne gère pas le CMJN.
Donc inutilisable pour l’impression professionnelle.
Autre point : il est encore peu pris en charge par les logiciels d’édition traditionnels (InDesign, Illustrator, Photoshop – sauf via import indirect).
On le réserve donc surtout à l’export final pour le web, jamais comme fichier de travail.
Bonus : compatibilité & SEO
Le WEBP est SEO friendly.
Des images plus légères = pages plus rapides = meilleur référencement.
Et côté compatibilité, tous les navigateurs modernes le supportent depuis environ 2020 (merci Safari d’avoir mis 10 ans...).
📌 En résumé :
Le WEBP, c’est :
✔️ Plus léger qu’un JPG
✔️ tout aussi transparent qu’un PNG
✔️ Parfait pour un site rapide, propre, et moderne
❌ Mais toujours interdit de print
❌ Et à éviter si tu bosses en haute fidélité colorimétrique
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