JPG : LA référence !
- Laurent Desfonds
- 4 juin
- 2 min de lecture
Le JPEG, c’est quoi ?
Créé en 1992 par le groupe Joint Photographic Experts Group (oui, le nom est plus lourd que le fichier), le .JPG est devenu le format d’image le plus utilisé au monde.
Et ce pour une raison simple : sa compression.
Compression, oui, mais avec perte !

C’est le principe du JPEG : pour alléger le fichier, on supprime des informations jugées “non essentielles”.
Concrètement :
✔️ il compresse bien
✔️ il affiche vite
❌ mais il écrase les détails
❌ et détruit peu à peu l’image si on le rouvre, le retouche, et le réenregistre trop souvent (Comme une photocopie d’une photocopie d’une photocopie…)
Mais comment le JPG fait t'il pour être autant compressé ?
Le format JPG utilise une méthode de compression spécifique pour réduire la taille des fichiers. Au lieu d'enregistrer chaque pixel de l'image individuellement (comme le BMP), le JPG divise l'image en blocs de pixels. (on le vois bien dans l'image au dessus là) Cette technique de compression par blocs permet d'exploiter les similitudes de couleurs et de motifs à l'intérieur de chaque bloc. Chaque bloc est ensuite analysé pour déterminer les détails essentiels de l'image, ainsi que les erreurs de couleur tolérables. Les informations jugées moins importantes sont supprimées, ce qui permet de réduire la taille du fichier. Cependant, cette compression avec perte entraîne une diminution de la qualité de l'image, généralement imperceptible à l'œil nu à un niveau de compression raisonnable.
Personnellement, je ne descend jamais en dessous d'un taux de compression de 8/12. C'est la limite que mes yeux supportent.
Le JPG n’est pas multicalque :
il enregistre une seule image “à plat”, sans calques, sans masques, sans objets dynamiques. Ce qui le rend incompatible avec tout travail de retouche ou d’édition sérieuse.C’est un format de sortie, pas un format de travail.
Et pourtant, il réserve encore quelques surprises.
👉 Peu de graphistes le savent, mais le format JPG peut contenir un tracé vectoriel intégré. Utile notamment pour des détourages rapides dans des logiciels comme InDesign, qui peuvent exploiter ce tracé comme une forme de masque de détour.
🎨 Et côté couleur ?
Le JPG peut être utilisé :
en RVB (Rouge, Vert, Bleu), le standard du web
mais aussi en CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir), ce qui le rend compatible avec l’impression.
Mais attention pour un rendu propre en print :
✔️ résolution de 300 DPI minimum
✔️ compression à 10 ou 12/12
✔️ne jamais utiliser pour des visuels critiques (logos, textes fins, aplats)
📌 En résumé :
Le JPG a deux atouts majeurs :
Une compression réglable, qui permet de doser entre poids et qualité
Une double compatibilité RVB / CMJN, qui lui offre une belle polyvalence
🧠 C’est cette souplesse qui l’a rendu aussi universel !
Utilisé avec soin, le JPG est un allié fiable. Mais entre de mauvaises mains, il peut vite devenir le cauchemar des imprimeurs.
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